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Quand l’Océan se tait : La crise de la biodiversité dans nos mers.


La Convention des Nations Unies sur la diversité biologique définit la biodiversité comme la variété de tous les organismes vivants, des habitats et des écosystèmes présents sur terre, en eau douce, dans les océans et dans l’air.


La biodiversité est perçue comme quelque chose de positif et digne d’être protégée – mais pourquoi ? Quel est le problème s’il y a moins d’animaux et de plantes sur Terre ?


De nombreuses études scientifiques montrent que les écosystèmes riches en espèces sont plus stables que ceux qui en comptent peu, et qu’ils sont mieux à même de faire face aux perturbations. Grâce à leurs besoins différents, les espèces occupent diverses niches écologiques. Par exemple, certains insectes sont d’importants pollinisateurs, d’autres dispersent les graines des plantes ou décomposent les déchets organiques.

Presque toutes les zones marines – des côtes aux abysses, des tropiques aux pôles – sont touchées par l’activité humaine. La longue histoire de la chasse aux mammifères marins comme les baleines et les phoques, le pillage des îles, et la surpêche persistante ont déjà entraîné une baisse de la biodiversité dès le début de la révolution industrielle. Aujourd’hui, l’augmentation du trafic maritime accroît le risque de collisions avec les baleines. La surexploitation des zones côtières – via les constructions, les rejets, la pêche au chalut de fond ou encore l’aquaculture – endommage des écosystèmes productifs et diversifiés comme les fonds marins avec leurs forêts d’algues, leurs herbiers marins et leurs récifs. L’exploitation minière des grands fonds marins représente une menace sérieuse pour des écosystèmes encore largement inexplorés et pourrait entraîner une perte irréversible de biodiversité.

L’océan absorbe 93 % du réchauffement climatique d’origine humaine ; le changement climatique est ainsi devenu un facteur majeur de modification de la biodiversité marine. De nombreuses espèces marines sont extrêmement sensibles au stress thermique. Partout dans le monde, les récifs coralliens subissent un blanchissement du corail, mettant en danger de nombreuses espèces qui en dépendent.

Parmi les autres causes de la perte de biodiversité dans les océans, on trouve la surcharge en nutriments et l’appauvrissement en oxygène, ainsi que la pollution par les engrais, les plastiques et les substances toxiques. Les écosystèmes côtiers qui stockent du carbone – tels que les récifs, les mangroves, les forêts d’algues et les herbiers marins – sont particulièrement menacés là où se croisent le réchauffement des océans et la pollution.


La biodiversité ne se définit pas seulement par le nombre d’espèces, mais aussi par :


  • Diversité génétique : variété des caractéristiques génétiques au sein d’une espèce

  • Diversité phylogénétique : variations dans les relations évolutives entre groupes d’organismes

  • Diversité fonctionnelle : diversité des rôles écologiques et des processus remplis par les espèces dans une communauté ou un écosystème

  • Diversité des écosystèmes : variété des écosystèmes, paysages ou habitats (souvent aussi : variété des processus et des espèces)


Comment contribuer à la préservation de la biodiversité :


  1. Voyagez de manière responsable : le développement côtier, le tourisme et les croisières exercent une pression sur les habitats marins fragiles.

  2. Consommez moins de poisson : les méthodes de pêche destructrices et les prises accessoires nuisent à la biodiversité marine.

  3. Agissez contre la crise climatique pour protéger les océans : le réchauffement climatique déstabilise les écosystèmes et met en danger de nombreuses espèces.

  4. Évitez les aquariums domestiques : les poissons d’ornement sont souvent capturés avec des méthodes destructrices (ex. : pêche au cyanure).

  5. Informez-vous, partagez, engagez-vous : soutenez les efforts d’éducation en suivant ou en faisant un don à des organisations de protection marine.


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